La législation Française concernant la déclaration des gains dans les jeux notamment sur le poker reste jusqu’ici un peu floue. Cependant, il y a quelques directives qui démontrent clairement que dans certains cas, le joueur se doit de déclarer son plus value au fisc.
Une loi fiscale un peu floue pour les jeux de hasard !
La première confusion se trouve sur cette question : le poker est-il un jeu de hasard ou bien un jeu d’adresse ? Et bien, si on pose la question aux joueurs, rien que pour échapper au fisc, ils diraient clairement que c’est le premier qui est vrai, qu’il est au même niveau que la loterie. Mais depuis 2016, après enregistrement régulier de tous les renseignements concernant les joueurs dans tous les casinos, l’on est arrivé à la conclusion que le poker tend à devenir une activité régulière qui pourrait générer des revenus récurrents pour le joueur. Ce n’est donc pas un jeu de hasard comme certain le pense !
Une activité professionnelle ?... donc imposable !
Pour l’Etat, si le joueur passe en mode « pro » c'est-à-dire qu’il n’a aucune autre activité professionnelle à part et qu’il gagne des revenus récurrents au poker, c’est qu’il est se doit de déclarer ses gains : donc il est imposable. Il est cependant à noter que les biens collectés au poker sont des BNC (biens non commerciaux). Pour cela, le nombre de jours dont il jouera pendant toute l’année (en tant qu’activité régulière) ainsi que les gains perçus seront pris en compte par l’administration fiscale. Ainsi, il sera prélevé directement à la source selon la base du dernier bénéfice fiscal connu, à chaque 15 du mois, comme tout bon citoyen.
Ce qu’il faut retenir
Il existe une relation étroite entre les gains de poker et impôts même si on ne faisait référence qu’à l’ISF ou Impôt de Solidarité sur la Fortune. A partir d’un gain de 1.3 millions d’euros, le joueur se doit de le payer. Et pour ne pas se tromper dans les comptes, faire appel aux services d’un gestionnaire serait bien judicieux. En plus, parce qu’il va devoir les placer, il va aussi payer des taxes et être prélevé des cotisations sociaux. Il est bon de souligner que malgré toutes ces « dépenses », il lui restera assez pour faire ce que bon lui semble. Toutefois, après de gros gains, beaucoup choisissent d’opter pour l’exil !
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